1971 : rencontre avec Jean Protet, maître de la gouache sur papier.
1977 : création section peinture et premier salon du L.A.C. à Caudebec-en-Caux.
1986 : première récompense à Caux (Pézenas).
1991 : prix du public au Salon de Maromme.
1993-1994 : école des Beaux-Arts au Havre.
1996 : nominé à la grande finale du Grand Prix de la Côte d’Azur à Cannes.
1998 : peint avec un groupe emmené par Jacques Huet.
2003 : expo « Mirages d’Humanité » à Gonfreville-l’-Orcher pour soutenir le peuple Sahraoui.
2005 : Rencontre avec Bruno Dromigny auteur-compositeur et informaticien. Bruno a mis en musique le poème de Jean sur Ingrid Betancourt: 'Pour une issue de lumière'. Voir le site de Bruno.
2006 : Jean fait son apparition sur la toile. Création du site par Bruno
"Baladeur et Baladin" par Alain Etchegoyen - Philosophe et Ecrivain
Jean
Riboulet aime les balades et les ballades. L’un de
ses poèmes - qu'il qualifie d'ailleurs de ballade-
évoque les " rais d'amours embués " dont on peut
dire qu'ils font frémir le pinceau, Le baladeur
circule, traverse puis se pose, avec son chevalet,
tandis que plantes, fleurs et bâtiments posent pour
lui. Nature l'entoure furtivement au rythme des promenades et se fixe tout à
coup quand le peintre décide. Mais ce qui l'anime
profondément s'inscrit dans les mots qui ne commentent
pas les images mais tentent de les faire vivre. Le
tableau, sur toile ou papier chiffon, concentre dans
deux dimensions les trois dimensions de l'espace. Les poèmes s'extirpent d'un espace limité pour intégrer le temps qui échappe aux pigments.Baladeur
et baladin, Jean Riboulet veut avant tout animer, c'est-à-dire donner
une âme en maillant les objets d'images et de mots. L'extériorité de
la vue sympathise avec l'intériorité du sentiment.
Mais
l'animation va au-delà de la personne privée qui joue avec
son talent, ses obsessions et ses soucis. Il faut des hommes
comme Jean Riboulet pour faire vivre une région : il ne
suffit pas de débats, de maisons de jeunes, de lieux tout
entiers dédiés à la culture. Il faut des hommes qui
ressentent, écrivent et peignent, ces hommes qui, dans nos
villages, côtoient l'agriculteur, le fonctionnaire ou
l'ouvrier pour leur faire voir autrement des balles de paille, une
mairie de brique ou le métier de fondeur.Il nous faut
des maisons où l'on crée. Il nous faut des foyers qui regardent et s'émeuvent.
Il nous faut
baladeurs et baladins, pour que le travail des hommes qui
fait vivre un pays s'enrichisse de nos ballades et balades.
Il nous faut baladeurs et baladins, pour que le travail des
hommes qui fait vivre un pays s'enrichisse de nos ballades
et balades.